- Citation :
- pas de chifre et un "s" à "jour"!!!
il sera livré
corrigé
- Citation :
- ou" devient en bon français "où"!!! Razz
Mon clavier de l'entend pas de la même oreille ...
- Citation :
- On dirait un gros patron d'entreprise du vingt-et-unième siècle!!
Il faudrait plutôt mettre: " dont ( il ne faut pas mettre "donc dans ton récit si tu ne changes pas la phrase)peut etre une tentative pour dérober un secret militaire impérial."
Corrigé, bonne idée.
un peu de fluff pour cette suite.
Résumé des épisodes précédents
Dans le dernier épisode, le clan Barbe-de-terre (il est écrit Barbe-blanche, mais le nom a changé), mené par Grom Barbe-de-terre, Défendait vaillament le col de la barbe coupée contre une attaque gobeline, au départ peu nombreux. Mais rapidement, l'attaque gobeline se mua en Énooorme invasion d'orque, de trolls et d'autres répugnant créatures venus regonfler les rangs des gobelins. Après de longues heures de combat acharné, les nains faiblissaient, mais le double assaut des tueurs et des elfes venus en renfort renversa la vapeur et mit les orques en déroute.
La taverne était chaleureuse et agréable, les buveurs baignant dans une sorte de léthargie due à l’alcool. Ce n’était pas n’importe quelle taverne, c’est au bar « À la quête », une des plus prestigieuse taverne de Barak Varr. Ce noble établissement appartenait au clan Barbe-de-terre, un clan reconnu pour son amour de la terre, qu’ils appelaient parfois Gaia, Notre mère la terre ou tout simplement Valaya, leurs membres ayant d’ailleurs beaucoup contribué à l’embellissement du grand temple de Valaya à Barak Varr.
Dorgrim était satisfait. C’était des soirées comme ça qui vous remplissait les coffres ! Pourtant, il sentait au fond de lui que quelque chose, quelque part, n’allait pas. Impression qui lui fit confirmée quelques instants après, lorsque Élandir IV entra dans la taverne.
Les autres buveurs regardèrent d’abord l’elfe avec mépris, voir agressivité pour les plus sobres. Ils étaient à Barak Varr, mais quand même ! Un elfe dans une taverne naine ! Ils s’apprêtaient à exprimer leurs sentiments de manière fort peu subtile lorsque Dorgrim serra la main de l’inconnu.
- Élandir ! Ça faisait longtemps ! Ne t’inquiète pas, j’ai là toute une panoplie de vins tout droit venue de Tilée pour toi. Lança-t-il en écartant d’un revers de main les bouteilles de bière alignées sur le comptoir.
- C’est très gentil à toi, mais ce n’est pas pour boire que je suis venu te voir. J’ai des ennuis.
- Je m’en doutais un peu. Mais ce n’est pas une raison pour rester sobre ! Tiens prends celui là, dit-il et lui tendant une bouteille.
Élandir se servit un verre, puis se mit à la tâche d’expliquer à son compagnon la délicate situation ou il s’était retrouvé.
Lorsqu’il eut terminé, Dorgrim prit la parole :
- Effectivement, c’est plutôt délicat. Mais nous n’oublierons pas notre serment, ni comment vous nous avez aidé lors de la bataille du col de la barbe coupée. Soit dans deux jour, devant le col. J’y serais.
- Merci beaucoup Dorgrim. Je suis heureux de voir qu’il reste dans ce monde des gens dignes de confiances.
Un vent glacial balayait la sortie du col, sifflant entre les tentes et les ateliers. Une intense activité y régnait. On entendait en permanence le claquement sourd des lames s’entrechoquant, la plainte régulière des lames aiguisées et les coups de marteau des ingénieurs nains. Le vent faisait battre les étendards et dresser les touffes d’herbes sauvages, tandis que des centaines d’elfes et de nains s’affairaient, ici à se battre et là à polir les armures.
Dorgrim, portant son armure de gromil finement ciselée et gravée de runes, passait à travers le camp, son casque à la main. Sur son chemin, les nains arrêtaient leurs travaux et frappaient leur cuirasse de leur poing en prononçant la devise des Barbe-de-Terre, « Quête et honneur. »
Quête et honneur. Voilà qui caractérisait bien le clan.
Originaire de Karak Zorn, ce clan avait rapidement manifesté un grand attachement à la terre. Un jour, Thorg, le roi des Barbe-de-Terre de l’époque, avait ramené d’une de ses expéditions en terres du sud un étrange médaillon. Redoutant la vengeance des créatures qui hantaient la jungle, Thorg cacha l’artefact dans la forteresse. Mais quelques années plus tard, une immense horde d’hommes lézard jaillirent des bois, prenant la forteresse par surprise. D’interminables colonnes de féroces guerriers montés sur de puissantes créatures escaladèrent les murailles et massacrèrent les occupants. Les survivants se retranchèrent dans le donjon, mais ils sentaient la fin proche. Ils décidèrent alors d’envoyer cinq nains vers Barak Varr, avec qui les habitants de Karak Zorn s’entendaient bien, pour demander des renforts. Pendant huit jour et huit nuits, les cinq nains marchèrent vers la porte de la mer et pendant huit jour et huit nuits, les assiégés tenaient la citadelle héroïquement, et chaque pièce prise était marquée par un bain de sang. Les courageux nains partis vers Barak-Varr durent affronter les gobelins, les éboulements, les morts-vivants et le froid, avant d’atteindre enfin la forteresse côtière. Le seul qui y arriva vivant s’appelait Thorgrim Barbe-de-Terre, le fils de Thorg. Lorsque l’armée Naine vint en renfort à Karak Zorn, ils n’y virent que du sang et des morts. Thorgrim, désespéré, s’élança vers la chambre de son père. Celui-ci était étendu sur le sol, une plaie béante sur le torse et la tête quelques mètres plus loin. Il n’y avait pas de cadavres sauriens autour de lui, car ils avaient retiré leurs morts, mais il y avait par contre beaucoup de leur sang. Thorgrim entra donc en possession du médaillon de son père, que les hommes-lézard n’avaient pu trouver malgré leur prétendu sagesse. Lorsqu’il revient aider l’armée de renfort à secourir les blessés, il s’aperçut qu’ils avaient été massacrés par des pillards elfes-noir. Les corps des nains criblés de carreau étaient encore agrippés aux brancards. Sur ce double choc, Throgrim chutait presque dans la folie. Chaque jour de sa vie, il dut lutter pour garder l’envie de vivre. À sa mort, il confia le médaillon à son fils Skalf, qui le donna plus tard à Dorgrim, dernier descendant des Barbes de Terre. De génération en génération, le clan avait grandi, et comptait maintenant plus de six cent nains, ce qui était tout de même bien loin de leur grandeur passée. Depuis ce temps, les hommes-lézard avaient mené diverses expéditions pour retrouver le médaillon, et le vénérable artefact avait plusieurs fois changé de main.
Voilà donc ce qui caractérisait les Barbes de terre. En quête du médaillon, en quête de vengeance, et surtout en quête de leur honneur perdu.
- Combien d’hommes sont venus des avant-postes extérieurs ? Demanda Dorgrim à un thane.
- Quinze douzaines mon général. Cinq douzaines autres viendront bientôt.
- Nos navires ont-ils accostés ?
- Presque tous mon général. Il ne reste qu’un navire avec six douzaines d’hommes.
- Touts les guerriers logés à Barak Varr sont venus ?
- Oui mon général.
- Excellent.
Le thane s’écarta avec révérence.
Il alla ensuite voir Élandir, occupé à se battre avec ses cavaliers. Le gracieux combattant parait tout les coups et perçait la garde de ses adversaires comme s’il s’agissait de jeunes maladroits. En apercevant le vénérable nain, il sauta prestement à terre et ôta son casque doré.
- Vous êtes-la ! S’exclama-t-il, Ne traînons pas, les chaotiques ne sont plus qu’à une demi-douzaine de jour du Port.
- Fichtre ! Lança le nain. Ils ne sont guère rapides !
- Oui, ils ont été obligés de se séparer pour échapper aux patrouilles Kislévites
- Comment sais-tu tout cela ?
- J’ai laissé une douzaine de garde fantôme au port pour servir d’éclaireur.
- Tu as bien fait. Eh bien, je pense que dans quelques heures nous serons près à partir.
Sur ces mots, Il se coiffa de son casque et partit s’entraîner en compagnie de sa garde personnelle.