De l'art très... bloody!
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 Charge et déclin

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2 participants
AuteurMessage
Warman
LEVEL 7 : Armure +2 contre les demons... Walouuu
Warman


Nombre de messages : 176
Date d'inscription : 02/10/2005

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MessageSujet: Charge et déclin   Charge et déclin EmptyMer 21 Juin à 4:42

Ayant lu ses derniers temps des livres de guerre (soldat de plomb et le hussard), j'ai décidé de m'ateler à un réçit "réaliste". Les réçits de bataille de Warhammer raconte souvent des escarmouches, ainsi ce texte peut être interessant.

En fait, je ne sais pas du tout si ce texte va plaire, alors n'hésitez pas à critiquer.







Charge et déclin

La lumière de la chandelle se reflète sur ma lame. C’est une arme magnifique, un des meilleurs sabres Estaliens. Je lui fais faire quelques moulinets, taille, escot.
« C’est une bonne arme » Dis-je pour moi-même. C’est important, une épée : on a trop tendance à l’oublier, mais lorsque le choc initial est passé, c’est sur l’épée qu’il faut se reposer. Je partage ma tente avec un vieux vétéran bourru. Il n’apprécie guère mon enthousiaste, alors on ne discute pas beaucoup.

Il faut dire que je n’ai jamais combattu. Enfin, oui, j’ai déjà participé à une escarmouche mais j’étais au dernier rang et les gobelins ou pris leurs jambes à leurs cous sans attendre le choc. Cela fait quatre mois que je suis dans le troisième escadron du sixième régiment de chevalier d’Altdorf, et ceci est ma première bataille. Je suis tout excité, je vais enfin combattre pour l’honneur de l’empire ! Tout à commencé il y a deux mois, lorsqu’une WAAAAGHH orque majeure commença à ravager les fermes depuis les montagnes grises. La contre-attaque impériale ne se fit pas attendre, et deux semaines plus tard une armée composée de 12 000 hommes quitta Altdorf. Après cinq jour de voyage, l’armée arriva enfin au lieux de la bataille.

À l’heure actuelle, aucun combat n’avait encore eu lieux, chaque camp s’étant établi à deux kilomètres l’un de l’autre pour se préparer. En tout cas, nos commandants sont bien plus compétant que les leurs : nous sommes situés au sommet d’une vallée et les orques sont en contrebas. Il est très tard le soir, et l’assaut est pour demain, mais je n’arrive pas à dormir : je suis trop excité. Alors, je vais voir mon destrier, Karl. C’est un magnifique cheval, et malgré le fait que ce soit un batard, il endurant et intelligent. J’ai d’ailleurs l’impression qu’il est aussi tendu que moi. Je lui flatte l’encolure pendant quelques temps, je lui donne une poignée d’avoine et repart me coucher. Je parviens finalement m’endormir, dans un sommeil agité et peuplé de rêve de gloire.

Le lendemain, nous nous réveillons, non au son des trompettes, mais au fracas des canons. C’est très choquant la première fois, mais mon compagnon ne semble guère y prêter attention, alors je suppose que c’est sans importance. Je m’habille tout de même en hâte, car si les canons grondent, c’est signe que la bataille a commencé. Une fois dehors, ma déception est grande. Car la bataille est bien commencée, mais il faudra encore longtemps attendre avant que nous n’entrions en action. Nous avons tout de même l’ordre de nous préparer au combat. Après quelques heures, faute d’ordre, on met pied à terre et on déjeune. Ça fait bizarre de prendre son petit déjeuner alors que notre artillerie gronde et que la bataille fait rage, mais c’est comme ça. Une quarantaine de minutes plus tard, un chevalier du premier escadron vient nous voir et nous raconte ce qu’il sait du déroulement de la bataille.

Selon lui, notre ligne d’infanterie tient bien, mais les orques sont plus nombreux et les généraux craignent une brèche. Notre rôle sera de charger dans la brèche pour empêcher les orques de briser notre coalition. Néanmoins, pendant la moitié de la journée il ne se passe rien. Mais cela n’empêche pas notre artillerie de nous casser les oreilles en permanence. On entend aussi parfois dans le lointain le claquement sec des arquebuses ou les cris de guerre.

Le seul événement notable se produit vers midi, alors que les artilleurs venaient de reprendre le tir après une très courte pause pour déjeuner. Une trentaine de gobelins nous surprend alors en jaillissant de nulle part pour attaquer nos canons. Nous n’avons pas le temps de nous équiper alors on prend son épée ou un bout de bois et on vole à l’attaque ! Je n’ai jamais vu un tel désordre : on y voyait de tout, des chevaliers en tunique avec des gourdins et des dagues, des artilleurs qui fuyait ou se défendait à coup de bâton, des cavaliers qui passait n’importe ou … On n’a quand même perdu six artilleurs et un chevalier. Enfin, au moins les gobelins sont en fuite, c’est ce qui compte.

Sinon, l’après-midi se déroule dans cette même situation de contraste : on a l’impression de vivre deux monde complètement différent. En fin de soirée, les deux armées se sont désengagés sans que nous ayons pu agir. C’est rageant. Heureusement, la bataille est loin d’être terminé. Alors, on passe dans le camp pour avoir des nouvelles du front. Selon ce que nous vu et entendu, la bataille à été dure : on compte environ 1650 morts et 3125 blessés de notre cotés, et un peu plus du coté des orques.

Le lendemain, cette fois c’est du sérieux. Je ne sais pas pourquoi, mais je le sais. C’est une sorte d’instinct, de prémonition. Je sais au plus profond de moi-même qu’aujourd’hui, je tuerais. Je sens le fauve qui sommeille en moi et qui rêve de se libérer. Bientôt, très bientôt, je pourrais le relâcher.

Je ne me suis pas tromper. Une section de notre ligne de front tend à faiblir, et les orques commencent à la briser complètement. Mais contre toute attente, aucun ordre ne vient. Nous trépignons tous d’impatience. Même notre capitaine, d’ordinaire si calme et plein de sang-froid, est tendu et serre les dents. Enfin, un cavalier arrive et donne les ordres de l’état major : les pistolier partiront en premier pour harceler l’ennemi, suivis de la totalité des chevaliers. Apparemment, ça ne rigole pas là-bas.

Nous partons donc, au pas tout d’abord. Une fois au sommet de la vallée, à environ un kilomètre du front, nous passons au trot. Le paysage est magnifique, et il l’est encore plus lorsqu’on chevauche vers la gloire ! Devant nous, les pistolier sont déjà au galop. Je ne les aime pas trop ceux-là. Tout juste bon à harceler l’ennemi et incapable de mener une belle et noble charge. Toutefois, j’évite d’en parler aux autres chevaliers, car je sais que la plupart sont passés par là. Seul quelques privilégiés comme moi peuvent devenir directement chevalier.

Nous nous rapprochons inexorablement des lignes adverses, lorsque soudain une énorme roche s’écrase à notre droite, suivie d’une deuxième derrière nous. Le capitaine toujours calme, lève le bras pour nous faire partir au galop. La troisième pierre fait mouche et emporte cinq cavaliers. Heureusement, nous atteignons enfin notre vitesse de croisière et les projectiles ont bien plus de mal à nous toucher. À ligne de front, les choses se passent plutôt mal : beaucoup d’orques se sont engouffrer dans la brèche et un nombre considérable de nos fantassins sont en fuite. Heureusement, les pistoliers viennent de lâcher une volée avant de prendre la fuite et de nombreux orques sont tombés.

Les orques se rapprochent, plus qu’une cinquantaine de mètres. J’abaisse ma lance à l’instar de mes camardes, et Karl se lance dans une ultime course. Notre obectif se rapproche toujours. 35 mètres, vingt mètres, dix mètres … Tout semble se dérouler au ralenti. Je choisis ma cible : un orque énorme protégé par une lourde armure. Les sabots de nos destriers martèlent le sol en projetant des mottes de terres, vacarme est assourdissant.

Soudain, c’est le choc : apocalyptique, puissant, percutant. Ma lance traverse le corps de l’orque et glisse de mes mains. Une fraction de seconde plus tard, le poitrail de Karl projette un orque au loin dans un abominable bruit d’os brisés. Je tire mon épée. Me voilà sans ma lance entouré d’orques apeurés et choqués. Le massacre peut commencer.

Je taillade à droite et à gauche, je frappe de taille et d’escot. Le sang noir et poisseux des peau-vertes éclabousse sur mon armure rutilante. Je tranche dans membres, fends des cranes, mes curieusement je ne ressens aucun remord, aucune peur. Je tue. La bête de la bataille, comme l’appelle les vétérans, s’est emparé de moi : je suis devenu un prédateur. Un orque tente d’égorger Karl mais mon destrier se cabre et lui brise la cage thoracique.

Malheureusement, la situation tourne lentement en faveur des orques. Nous n’avons pas pu intervenir assez tôt, ainsi la brèche s’est élargie et une marée d’orque avance, engloutissant les fuyards. Les orques qui me font face ne sont plus du gibier apeuré, mes des guerriers prêts au combat. Mes coups perdent de force, alors que l’ardeur de mes adversaires redouble.

Soudain, un orque noir maniant une gigantesque masse fracasse son arme sur le flanc de Karl. Le malheureux chute, me laissant coincé sous un cheval bardé avec une jambe brisée dans une marée d’orque. Heureusement, je sais que les orques répugnent le plus souvent à frapper les hommes à terre : ils préfèrent combattre de vrais soldats. Ce sont plutôt les gobelins que je dois craindre, mais dans cette dense mêlée ils ne peuvent approcher sans être piétiner.

Mourir écrasé, c’est l’autre risque qui me guète : le combat est rude, et je manque plusieurs fois d’être piétiné à mort. Il faut que je sorte du combat, alors je tente de dégager ma jambe. Je me mords la langue pour ne pas hurler. Après quelques minutes qui me semblèrent durer une éternité, j’arrive à me dégager. Alors je rampe. Je n’ai jamais connu de ma vie une situation aussi atroce. Je rampe comme un moins que rien alors qu’au-dessus de moi un carnage à lieux.

Ici, un chevalier tranche le bras d’un orque, qui tombe sur mon épaule. Là, un chef de guerre transperce un pistolier, et son sang s’écoule sur mon visage. Je ne sais combien de temps j’ai rampé dans cet enfer, mais après un moment les impériaux ont sonné la retraite, couvert par leur artillerie. D’ailleurs, un tir de canon me renverse et me sonne pendant un bon moment.
C’est la nuit. Ma jambe me fait atrocement souffrir, mais ce n’est rien en comparaison aux dizaines de blessés qui gémissent autour de moi. Certains ont de la cervelle par terre et trouvent encore la force de gémir. À bout de force, je finis par m’endormir.

C’est un faible cri qui m’éveille : un homme blessé vient de crier. J’ouvre les yeux un moment, pour découvrir un gobelin de la nuit qui vient d’égorger un chevalier au sol. Il faut que je fasse le mort, c’est le seul moyen de ne pas me faire étriper.

Malheureusement, le gobelin se dirige tout de même vers moi. Il me reste une chance : je rassemble ce qu’il me reste d’énergie et j‘attends le moment propice. Le faible peu-verte s’est approché : il m’observe. Alors qu’il s’apprête à me trancher la gorge, je réagis brusquement en empoignant son cou de mes mains. Il essaie de résister un moment, puis ses petits se brisent sous me doigts. Je tombe inconscient.

Cette fois, ce sont les canons qui m’éveillent. Je n’ai plus la force de tourner la tête, mais je devine que la bataille s’engage. Devant moi, les chevaliers survivants tentent une autre charge. Le clairon retentit, les cavaliers s‘avancent. Je suis trop fatigués pour réaliser qu’ils foncent vers ma position.

Ils approchent toujours, je tente en vain de me déplacer. C’est la première fois que je vois une charge de cavalerie de face, et c’est impressionnant. Impressionnant et horrifiant.

C’est la charge, le vacarme des sabots martelant le sol couvre tout. Un premier cheval me brise le bras, un autre m’écrase le torse. Puis, c’est la fin : un sabot fracasse mon crane comme un œuf et je meurs, jeune chevalier impérial vite oublié, piétiné par ses propres troupes.
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Nexus
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Date d'inscription : 21/10/2005

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MessageSujet: Re: Charge et déclin   Charge et déclin EmptyMer 21 Juin à 16:58

Alors alors :
C'est plutôt "ce soir" et pas "le soir", et il manque le "os" du cou du gobelin trancheur de gorge.
Sinon bah t'as essayé de faire dans le réel, et je pense que tu t'en es pas trop mal sorti, le plus réaliste doit être la charge, et la fin du texte à partir du moment où il est blessé.
En tout cas c'est plutôt pas mal, ça se lit sans peine, et ça a le mérite de changer des boucheries sans personnalité que l'on voit parfois. ^^
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