Bon bon bon... Je poste quand même... Mais je commence à me demander si mon texte est apprécié... Personne n'a rien dit à propos du 8e chapitre... Arf, je m'améliorerais pas si personne ne critique... Ni en bien (pour que je recommence la même recette dans certain cas) ni en mal (pour que j'évite certains trucs cons...)
Bon, ben... Voila voila le 9e et avant dernier chapitre de cette première partie de la campagne d'Exeldius II... Dites moi ce que vous en pensez
Chapitre 9 : Ces survivants payeront cent fois la mort de nos frères !Icarius et son apothicaire cherchaient du regard quelle pouvait être la carcasse du predator qui fut celui de Mac Aleus. Les débris des machines bénies se mêlaient à ceux des véhicules archaïques orks, et les corps démembrés des nobles équipages, méconnaissables, semblaient réaliser une danse funèbre avec ceux des peaux-vertes calcinés. Des serviteurs entassaient les morts xenos afin que leur sang impure ne souille pas celui des frères de bataille, d’autres retournaient d’énormes plaques fumantes pour aller chercher d’autres restes. Une escouade de scouts de la 9e compagnie avait été dépêchée au renfort des serviteurs, afin de trouver le capitaine décédé.
Les apprentis marines supervisaient les recherches depuis quelques minutes lorsque l’un d’eux vint quérir le champion et Xiang Tse. Sous une taule froissée, la moitié de ce que fut Sinister Mac Aleus gisait, inerte. L’armure énergétique était sectionnée en son centre par un autre morceau de métal encore fumant, séparant à la taille le corps du capitaine, de plus, une jambe semblait avoir fondu avec l’armure, peut être du faite de la surchauffe du moteur lors de l’explosion. Cependant, le visage du défunt semblait impassible, yeux rivés sur le ciel, il n’avait pas laissé la douleur s’emparer de son esprit.
Icarius trouva et ramassa de son bras droit l’arme intacte de Sinister, une véritable relique : la hache d’Iridion avait été projetée trop loin de son maître par l’explosion, cette arme maintes fois bénie par les technoprêtres de Mars ne se devait pas de disparaître dans ce champ de bataille. Xiang Tse, durant ce temps, appliquait son narthecium sur feu le conseiller du Prince, récupérant ainsi l’héritage génétique du puissant frère.
Le champion riva alors son regard dans la direction où venait de pleuvoir la fureur de l’Empereur, la dernière phase de la première bataille devait s’y jouer maintenant.
Ces survivants allaient payer cent fois la mort de leurs frères !
La charge était lancée sur les orks que le bombardement avait épargnés, près de deux cent spaces marines ruaient en faisant hurler de rage leurs armes punitives de l’impure, destructrices de l’honnit, purificatrices du malin. Une rage partagée par leurs possesseurs qui devaient venger l’honneur de celui qui fut l’un de leur capitaine, exprimée par un cri de charge commun, une seule voix pour cent, d’aucuns orks n’y survivraient ! Les peaux vertes sortaient encore de l’exploitation qui ne ressemblait alors à ce moment qu’à un vulgaire tas de gravats fumant et calciné.
Et tous le virent, derrière les dernières lignes ennemies, celui qui les avaient guidés à leur perte, un être innommable de monstruosité, le colossal big-boss de ce détachement, un être abject couvert d’implants archaïques et de membres entourés d’une exo-armure grinçante et rouillée, aux pinces crépitantes d’une énergie malsaine. Tous le virent et tous auraient souhaité orienter leur haine contre lui, mais il était encore hors de portée.
Les orks mourraient par quinze là où un frère de bataille tombait, le tir de leurs armes vulgaires faisant bien plus de bruit que de dommages. La distance se raccourcissait rapidement, les kikoups s’élevaient, les épées tronçonneuses allaient leur répondre, dégainées disciplinairement, seuls les lances-flammes crachaient encore leur pouvoir de mort sur les xénos. Les bolters étaient en bandoulières, laissant les pistolets du même calibre prendre leur place. Le choc serait sanglant, inévitable et d’une violence insoutenable.
Et il le fut.
Si au tir, l’orkoïde n’est pas un adversaire dangereux, il est au corps à corps un ennemi chevronné et d’une résistance égale aux fils de l’Empereur. Les kikoups tranchaient difficilement, mais les bras qui tenaient ces armes rudimentaires déployaient une telle force que même les armures énergétiques en pâtissaient. E rapport de force restaient cependant en faveur des loyalistes, qui venaient de passer en surnombre vis-à-vis de l’ennemi.
Le visage de Dogan se crispa en un sourire de satisfaction martiale complet, le chemin se découvrait, lui et son unité de commandement traversaient les vagues lignes de l’adversaire en direction du big-boss. Puis ils les franchirent, dans un cri sauvage, le guide des aliens lançait sa garde personnelle de nobz afin de saluer le capitaine. L’épée crépitante du sergent de l’escouade de Dogan s’abattit sur le premier d’entre eux, mais il fut dégagé par un coup de pince qui lui coupa le souffle et le projetta en arrière de quelques mètres, l’agresseur tomba sous les bolts du porte-étendard de la 3e compagnie. Le capitaine Addegar avançait doucement, il ne regardait que l’énorme monstre qu’il considérait comme sa destinée, devant lui passaient ses hommes et les orks qui les combattaient, mais il restait imperturbable et progressait dans le chaos du combat.
Enfin, il estima que la distance était bonne, il tendit son bras armé de son pistolet plasma et en délivra une charge à l’attention de son ennemi. Celui-ci s’en rendant compte in extremis attrapa l’un de ses orks et le plaça entre le tir et lui. Le bouclier vivant se désintégra sous la chaleur du plasma, le big-boss n’attendit pas pour ruer à son tour sur le capitaine.
Le Razorback passait sans difficulté décombres et cadavres calcinés. En son sein, Icarius méditait sur les prochains combats… Il avait déjà perdu deux capitaines, et un troisième guidait encore des hommes au front. Le prix était lourd en sang pur et honorable, beaucoup trop pur. Il pria alors, posant un genou sur la carlingue du véhicule et devant ses hommes intrigués, mais d’aucuns n’osant émettre la moindre suggestion.
« Empereur… Ne permet plus l’essence vitale de tes fils imprégner ce sol qui les a vu grandir, ils ne devraient pas être si nombreux à te rejoindre si tôt… Cette victoire est pour toi, Dieu parmi les Dieux, guide la main de ton serviteur encore au combat, afin qu’il te comble de fierté. »