concours de RÉCIT II

Bien, à la demande de Warphil, c'est moi qui poste le second concours de récit.
Bien, Je me suis bien trituré le cerveau et donc voila le nouveau sujet :
"Politique inter-raciale"
C'est un sujet de type libre, incluant donc nouvelle ou roman, au choix.
Le principe de ce sujet est d'établir une rencontre de négociations entre deux peuples du 41e millénaire (le 3e concours portera sur battle, comme promis) au vu :
-Soit d'une déclaration de guerre (et la bataille qui s'en suit si cela vous fait plaisir)
-Soit d'un accord commercial.
-Soit d'un traité de paix ou d'une alliance.

Au vu du type de ce concours et de la profondeur du sujet, les dates sont les suivantes : Du 12 décembre au 1er février.

Les consignes sont simples pour les raisons suivantes : Je souhaiterais juste que vous preniez le plus grand plaisir à la faire et que vous ne vous sentiez pas trop limité. En gros, le surplus est encouragé ! Ne vous sentez pas obligé de vous arreter au simple traité politique, allez de l'avant, concluez comme vous le souhaitez !

Je n'ai pas encore établi quel serait le prix pour ce concours. Mais je pense encourager les participants en proposants un lot assez coquet... Nous verrons.

Petite interdiction : Oubliez les Tyranides et les nécrons, il n'y a pas d'accord possible avec ces races là. Cependant, toutes les autres sont permises, y compris le KO, ou même les orcs, mais prenez gardes à ne pas trop faire de l'irréalisme (les Orcs ne font pas d'accord commerciaux avec les eldars de Biel tan... désolé.)

Petite accéptation : Les récits Tau/Kroots ou Taus /Vespides sont bien entendu autorisé !

Allez ! Que la folie du clavier vous prenne !

Le vainqueur, Warman est nommé second jury de ce concours.
J'attend une candidature spontannée pour un second jury qui nous accompagnera dans cette aventure

Voilà, je présente :

Point d'entente

La navette toucha le sol.
« Enfin ! » se dit l’Auxiliaire Klint Vaugure, cela faisait bien trop longtemps qu’il attendait l’atterrissage. La sœur Dialogus, dont l‘armure était recouverte de traités, de psaumes et de litanies se plaça derrière lui. Elle n’avait pas encore allumée ses enceintes de communication, mais l’agent de l’Administratum pouvait sentir son souffle par-dessus son épaule.
Elle l’angoissait un peu. Elle qui était experte dans la traduction et les patois autres que le Haut Gothique, émérite du langage et de tout ce qui y touche, n’avait rien dit durant les 12 heures de voyage avant d’arriver sur la planète.

Se concentrant sur sa mission, il vérifia encore une fois que la balise était bien en place. Il ne fallait pas la perdre, ou bien, cette mission serait sa première et sa dernière. En effet, le monde de Prétentia V était au bord de la rébellion, et il lui était revenu la mission de calmer les agitateurs avant l’arrivée de renforts venant de Prétentia I, Prétentia II et Aculon, les planètes les plus industrialisées et les plus peuplées du système.

L’escorte se mit en place autour de Klint et de sa suivante de l’Ordo Dialogus. Les soldats qui constituaient cette suite étaient parmi les meilleurs de tous les régiments de la Garde de Prétentia I. Ces vétérans de nombreuses batailles avaient été rigoureusement sélectionnés pour faire partis de cette mission, car non seulement la paix qui régnait sur la planète en dépendait, mais ils devaient aussi protéger un des auxiliaires les plus jeunes de cette partie de la galaxie.

Dans un grincement qui crispa Klint, lequel se retint tout juste de porter les mains à ses oreilles, la passerelle de débarquement s’abaissa.
Elle entra en contact avec le plastacier qui constituait le sol de la piste d’atterrissage du quartier général de l’organisation menaçant de diriger la rébellion. Cette organisation était un culte qui avait prospéré dans l’ombre, la misère et la pauvreté ayant été un terreau fertile et il était maintenant la puissance majeure de la planète, prête à défier les autorités impériales. L’écrasante majorité des habitants du monde lui était sympathisante et se montrait de plus en plus hostile à « l’occupation » du sol par les « traîtres » à l’humanité…

Les négociateurs débutèrent leur descente de la passerelle. Klint resta bouche bée devant le spectacle qui s’étalait sous ses yeux. Des milliers d’ouvriers, travaillant dans d’immenses forges ; d’infinies chaînes de montages d’armes et de chars, le tout s’étalant jusqu’à l’horizon, dans l’ombre du Palais Gris. Cette construction gigantesque rivalisait même avec la demeure du gouverneur qu’il avait eu l’honneur de visiter voilà trois mois. Ce palais était tout simplement un mélange de beauté pure et de cauchemar insensé. D’immenses voûtes rappelant les plus anciennes bâtisses gothiques faites de pierres et de métaux, d’un noir profond comme une nuit sans lune, constituaient l’ossature de cette incroyable œuvre architecturale. D’étranges gargouilles, aux visages torturés, étaient fixées aux sommets d’arches dont les pans semblaient s’écouler comme des larmes de tristesse ou de colère, sur les façades des huit tours qui encerclaient le bloc central. Celles-ci s’élevaient vers les cieux et projetaient leurs ombres à des kilomètres à la ronde. Au sommet de ces donjons, on pouvait distinguer, au milieu des fumées et des vapeurs toxiques, quelques cadavres de traîtres fichés sur des piques.

L’escorte continuait d’avancer, se trouvant maintenant sur une passerelle reliant l’aire d’atterrissage au Palais. Sous eux, à quelques centaines de mètres, des machines et des rouages travaillaient, créant un brouhaha insoutenable. Ce bruit donnait le vertige à Klint, qui faillit défaillir quand son ouïe se trouva saturée. Les mécanismes donnaient naissance à un mélange de grincements métalliques, entrecoupés de crissements strident ou de chocs puissants. Ce vacarme insupportable, associé au stress de la mission donna a l’auxiliaire envie de vomir, une sorte de vertige.
Afin de se redonner du courage, il repensa à la récompense qu’il recevrait pour avoir fait gagner à l’Imperium des jours précieux dans la victoire contre ces traîtres.
Il fixa du regard le bâtiment dans lequel il allait pénétrer. Une aura étrange s’échappait de la construction. Plus il se rapprochait, plus il désirait la fuir, mais la sombre beauté qui s’en dégageait le forçait à avancer, bien au-delà du désir de gloire ou de récompense.
Klint se perdit dans sa rêverie pour n’en ressortir qu’à l’instant où lui et sa suite se retrouvait face à la porte d’entrée. Il pu remarquer qu’au dessus de cette dernière, se trouvait un tympan orné de multiples scénettes gravées, où l’on pouvait reconnaître d’antiques runes maléfiques.
« Où sommes nous donc tombé ? » se demanda alors l’auxiliaire, qui essuya la sueur dégoulinante de son front.
Il fut surpris par le sifflement que provoqua un cerveau crâne survenant dont ne sait où, et qui passa la porte avant l’escorte. Le suivant des yeux, Klint s’aperçut qu’un serviteur à moitié mécanisé les attendait. Sûrement pour les conduire à l’endroit où se tiendraient les négociations. Celui qui portait la balise de négociation jeta un dernier regard sur l’enfer industriel qui noircissait le ciel, et annonçait la mort et la guerre. Cette vision le marquerait jusqu’à son dernier souffle…

***---***---***

Le valet cybernétique mena le cortège à travers ce qui était plus un temple qu’un palais. Ils traversèrent d’immenses salles, résonnantes de chants et de prières. Ils ne virent âme qui vive. Jusqu’à ce qu’après un escalier, le laquais robotisé les conduisent derrière un rideau rouge sang. Là, Klint et les autres purent entendre un discours, fort enragé.
Le serviteur tira le rideau de sorte que les émissaires impériaux puissent voir qui était l’auteur de ce prêche.
Là, ils purent voir un homme grand, mais mince, dont la voix grave et caverneuse n’annonçait en rien le physique. Il portait une vaste robe cérémonielle d’un brun sombre, à ses poignets des chaînes pendaient, aux bouts de celles-ci quantité de crânes et de poignards, autant de symboles qui rendaient le personnage à la fois puissant et ténébreux.
Klint porta alors son attention sur les paroles de l’homme qui leur tournait le dos, elles étaient incompréhensibles. Il regarda alors celle qui était ici pour justement l’aider à communiquer. Elle cherchait déjà dans d’énormes tomes et dans divers parchemins. Après quelques minutes, elle leva la tête et fit signe à son supérieur que le langage utilisé lui était inconnu. L’auxiliaire allait lui ordonner de chercher plus profondément, mais au moment où il s’apprêtait à la réprimander, l’homme qui n’avait cessé de parler, se mit à accélérer ses propos, tellement, qu’ils devinrent une sorte de mixe de tonalités, de timbres et de sons différents, envoyé à une vitesse tout bonnement prodigieuse. La vélocité d’élocution de l’inconnu évolua crescendo, tant et si bien, que Klint eût non plus l’impression d’entendre une, mais bien deux voix. L’agent impérial, de même que toute son escorte, resta abasourdi. Enfin, en terminant, le timbre de l’inconnu se calma, il leva les bras en l’air, chuchota quelques mots…et là, une immense clameur monta. En fait, le prêcheur se tenait sur une sorte de balcon, et à quelques dizaines de mètre sous lui, s’étalait une immense armée sur le pied de guerre. Quand il s’en aperçut, Klint fut horrifié. La mission diplomatique ne servirait pas a grand-chose ; cette horde était prête pour ravager la planète et annihiler les FDP.

Le chef, car il était évident maintenant qu’il était le chef de cette rébellion, descendit de son piédestal et se dirigea vers le serviteur robotique. Ce dernier marmonna quelques mots incompréhensibles, avant de se retirer. L’homme s’avança alors vers Klint, le saluant. Il avait un visage fin, charismatique. De longs cheveux d’un noir de jais encadraient son visage recouvert d’une capuche. Le dirigeant de la fratrie souris alors à l’émissaire.

« Soyez les bienvenus ! Veuillez me suivre dans une pièce où nous serons plus à l’aise.
-Bien ! Merci de cet accueil…monsieur ?
-Appelez moi Findrïl…
-Bien »

La suite arriva dans une grande pièce, bien éclairée, qui ne comportait que 3 chaises, autour d’une table. Les murs étaient cachés par de lourds rideaux sang et or. Ici aussi, la structure était soutenue par d’immenses arcs. La pièce était si démesurée, que le moindre pas trouvait son écho.
Findrïl se retourna, et demanda aux hommes qui accompagnaient la mission diplomatique de les laisser. Le capitaine des vétérans refusa, ce qui frustra le chef des rebelles. Celui-ci se mit alors à hurler sur le pauvre gradé, qui se trouva fort dépourvu. En effet, outre le fait qu’il se faisait humilier devant ses hommes, il sentait comme une sensation de peur qui émanait de Findrïl. Il sentait sa tension monter. La peur l’envahir, son front se mit à suer, et il ressentit un liquide chaud s’écoulant de son nez. Il y porta la main, et pu remarquer qu’il saignait du nez. Il recula alors en priant l’Empereur et en répétant avec une voix à peine intelligible :

« Héréticus…Hé…Héréticus… »

Se retournant en claquant la porte Findrïl dit à Klint et à la sœur dialogus :

« Reprenons donc… »

Les deux envoyés impériaux se regardèrent stupéfaits.

« Vous êtes donc ici pour parlementer ?
-Oui, nous représentons l’Impérium et nos supérieurs vous envoient cette balise, contenant leurs messages. Si vous vouliez bien y jeter ne serait-ce qu’un coup d’œil. »

Findrïl alluma alors la balise, et une immense explosion balaya alors la pièce. Emportant les deux agents impériaux, qui s’étaient, bien malgré eux, sacrifiés…

***---***---***

Bradgar sourit au son de l’explosion. Ses maîtres avaient eu raison, encore une fois… Bon, il avait perdu un des prêtres les plus charismatiques de son Ordre, mais le culte avait encore son chef !

« Bradgar ! Dit une voix à l’aspect métallique dans l’ombre.
-Oui Maaaîîître ?
-Suit nous !
-Oui ! »

***---***---***

Kreeg avait arrêté de saigner du nez, cet hérétique lui avait fichu la peur de sa vie. C’était comme s’il s’était retrouvé en face du diable !
Mais, maintenant, leur mission était finie, il fallait qu’ils rejoignent discrètement la navette de transport.

Quelle ne fut pas sa surprise, lorsque au détour d’un des longs couloirs du temple, il vit deux de ses hommes se faire faucher par des tirs de bolters. Alors, il les reconnut, des Spaces Marines. Il leva les bras, signala qu’ils étaient des envoyés impériaux. Mais, celui qui était apparemment le dirigeant des soldats d’élites, celui qui arborait d’énormes cornes sur son casque le cribla de bolt dans la seconde…et ainsi, tout les vétérans de Prétentia prime dépêchés pour cette mission périrent sous le feu des Marine du chaos.


« Quel carnage magnifique Seigneur ! Quelle superbe démonstration de votre puissance ! Quel…
-Silence ! Passons à la suite de notre plan ! Après la visite diplomatique, montre leur la puissance de ton culte, Bradgar !
-Oui maître…bien ! »

***---***---***

Quelques semaines plus tard, alors que la plupart des troupes du système se battaient sur Prétentia V face à un culte de fanatiques bien équipés et surentraînés, la capitale , Prétentia Prime, fut ravagée par un raid de l’Alpha Légion. Les Marines du Chaos, bien que peu nombreux, mirent à sac la planète, celle-ci ayant envoyée tous ses hommes sur Prétentia V…

Héri, en espérant que ça vous plaise

bon bah je poste mais il est possible que je le retouche, donc les juristes si vous voulez po vous le taper une deuxiemefois attendez pour le lire ^^
nan je deconne si j'edite je signalerais les passages






TOME 1 : L'EVEIL DU TITAN
Chapitre 1

CONTACT


Le vaisseau en feu tournoyait dans les airs et fonçait vers le sol à une vitesse effrayante. L’eldar aux commandes s’affolait, ses yeux s’agitant dans leurs orbites, tandis que des voyants clignotaient de tous côtés et des sirènes alarmantes fusaient, vrillant les tympans de l’équipage. Son co-pilote gueulait des ordres dans la plus grande confusion ne maîtrisant plus rien. Juste avant que le vaisseau n’entre en contact avec le sol, les deux pilotes redressèrent en catastrophe l’appareil, minimisant les effets de l’inévitable impact. Le choc ébranla tout l’équipage mais il n’y avait visiblement pas trop de casse, mis à part le matériel : l’appareil ressemblait à une boîte de conserve passée sous les chenilles d’un char mon-keigh. Le commandant de bord réussit tout de même à contacter les deux autres navettes pour les avertir que le coin était truffé d’orks. Les eldars étaient à moitié sonnés, mais ils furent vite contraints de se préparer au combat lorsque l’écho des tirs qui ricochaient sur le blindage leur parvint.
Les soldats s’extirpèrent le plus vite possible de la carcasse encore fumante et se positionnèrent en formation de combat. Tous serraient les dents et sentaient leur fin proche. Mais ils n’étaient pas issus de la noble et splendide race eldar pour prendre la fuite devant des orks attardés. Ils étaient entièrement encerclés, et c’était une véritable muraille d’ennemis qui se dressait devant eux. Les eldars comprirent que leur seule chance de survivre était de tenter une percée à travers les lignes compactes des adversaires et de courir le plus rapidement possible pour demander en urgence du secours en vue de l’évacuation immédiate des troupes qui s’imposait. Ils s’élancèrent en bifurquèrent vers les montagnes que l’on pouvait discerner au loin, commençant à masquer le splendide astre lumineux chatoyant qui teintait tout le paysage de nuance de rose et rouges. Rassemblant leurs dernières forces, ils se précipitèrent lançant leurs dernières grenades par-dessus l’épaule ne prenant pas le soin de viser les orks, à leur trousse. Mais les braves guerriers tombèrent les uns après les autres, sous la grêle de projectiles archaïques que leur envoyaient ces maudits peaux-vertes. Bientôt ils atteignirent une petite rivière à l’eau limpide, suivit d’une petite forêt. Un seul des vaillants soldats survécut ; il s’agissait d’un jeune archonte de trois cent un ans. Son nom était Yasdunen.






Toute l’escouade attendait, silencieusement, sans un souffle, sans un murmure. Cette froideur remplissait l’air, déjà parcouru par un léger vent glacé, et un frisson parcouru l’échine du Grand Prophète Yasdunen. Les rangers étaient de vrais reptiles ; ils restaient toujours maîtres de leurs mouvements, et la peur était un sentiment très lointain et abstrait dans leur esprit. Les soldats d’élite étaient concentrés à l’extrême, attendant patiemment le signal de l’assaut. Ils restaient calmes, comme si cela n’était qu’un simple exercice alors que tout être vivant aurait senti croître à leur place, une profonde angoisse et aversion.
A minuit, le signal fut donné :
- Allez, c’est à vous, vous avez sept minutes pour rejoindre votre position. Bonne chance. Tachez de revenir vivants.
- Bien…

Le commando se leva paisiblement, chacun prenant son arme et s’enfonçant dans la brume naissante, en direction du camp ennemi. En à peine quelques secondes, ils avaient disparu du champ de vision de leurs camarades, s’évanouissant dans les fourrés denses.
Après quelques minutes de marche, sans qu’aucune parole n’ait été échangée, le commando furtif arriva en vue de la base adverse et ses bâtiments rudimentaires voire archaïques composés de fer et de béton. Ils discernaient les sentinelles perchées sur des tours de guets : elles étaient en train de se chamailler pour savoir qui aurait le privilège de tenir les jumelles pour les dix prochaines minutes. Le meneur de l’escouade constata que sa troupe avait pris de l’avance, temps qu’il mis à profit pour ajuster son viseur et faire une dernière révision du plan de bataille.

- Souvenez-vous, nous n’avons pas le droit à l’erreur. Un tir chacun. Si nous traînons, nous risquons d’être poursuivis et ce serait alors un jeu d’enfant pour ces dégénérés de retrouver notre avant-poste, nous obligeant à fuir une fois de plus.

Chacun des guerriers savait cela. Ils hochèrent tous la tête puis ajustèrent leur viseur.
Soudain, le signal de l’attaque fut déclenché : une gigantesque déflagration illumina le camp. Le missile avait frappé au beau milieu des installations et les pauvres orks sortirent de leurs bâtisses dans la confusion la plus totale. Les snipers épaulèrent leur fusil et attendirent que la Cible apparaisse. Ils prirent soin de viser mais ne tirèrent pas sur les autres orks, ne voulant en aucun cas dévoiler leur position. C’est alors qu’un gigantesque ork surgit avec un regard effaré propre à sa race :

- FEU !!!

Les cinq membres de l’escouade firent feu au même moment. La seconde d’après, la tête du Big Boss éclata dans une gerbe de sang. Sans plus attendre, les soldats hissèrent leur fusil à l’épaule et se précipitèrent comme un seul homme vers l’avant poste eldar, sous le tonnerre de rugissement qui accueillit la mort du Big Boss.
Apparemment, le plan n’avait rencontré aucune faille : les membres du groupe avaient éliminé leur cible et s’étaient enfuis sans que personne ne les repère.
En toute logique, les peaux vertes allaient se livrer à des guerres fratricides avant que l’un d’eux n’impose sa suprématie, ce qui laisserait un bref répit aux eldars.




Chapitre 2

ANNIHILATION


Le sergent Lazarius s’installa dans sa capsule d‘atterrissage en adamanthium. Un ronflement lui signala que le module avait quitté le thunderhawk. Il regarda par le hublot et vit des biomines dérivant dans l’espace, lorsqu’un des autres modules entra en collision avec l’une d’elles, ce qui eut pour effet, sous la force de l’explosion, de détourner légèrement les Spaces Marines de leur objectif. Soudain, une forte secousse ébranla le vaisseau, ce qui confirma qu’il avait atteint le sol de la planète. Le cockpit s’ouvrit et laissa passer un courant d’air glacial. Il sortit de l’appareil et vit de longues traînées lumineuses marquant le passage d’autres modules. Un plan apparut sur sa visière indiquant sa position et celle du reste des troupes. Les soldats surhumains rejoignirent et prirent leurs positions en bon ordre. Devant eux s’élevaient deux falaises qui semblaient tranchées par un large canyon.
La bataille se déroulerait ici.

Ils patientèrent dans l’air glacé lorsque soudain, un cri strident déchira le silence qui régnait dans le canyon et résonna sur les parois, ce qui le rendit encore plus affreux. De grandes masses sombres prirent forme dans le brouillard. La compagnie de la mort, sur l’ordre du chapelain, prit le devant. Les créatures ayant poussé ces cris apparurent ; elles possédaient des ailes et ce qui leur servait de tête était horriblement difforme. Elles chargèrent mais furent vite stoppées, l’une d’elle tranchée en eux par un gantelet, l’autre incinérée par un pistolet à plasma, une dont le corps fut transpercé par un bolt gros comme le poing et dont le sang violacé se répandit sur le sol, noircissant la légère pelouse givrée.
Le sergent terminator s’engagea alors dans la bataille qui faisait rage, sa lourde armure terminator laissant de profondes empreintes dans la terre meuble, lorsque soudain, de grands guerriers tyranides fondirent sur lui. En temps que vétéran, il avait acquis beaucoup d’expérience, et, soutenant ce rude assaut, il contourna ces redoutables adversaires. Son lance-missile dorsal en transperça un de part en part tandis qu’en pivotant sur lui même ses griffes éclairs en blessèrent gravement un autre qui s’écroula à mes pieds dans son sang, pendant que les terminators l’accompagnant se chargèrent des autres.

Il scruta à la hâte les environs lorsque soudain, trois immenses silhouettes surgirent devant lui dont l’une se détachait nettement des autres. Deux des formes sautèrent sur lui.
Un de ses coéquipiers se jeta sur l’une d’elle et la décapita. L’autre lictor planta ses bras terminés de crochets dans le bras gauche du sergent mais il réussit à lui ouvrir l’abdomen laissant échapper ses boyaux sur le sol. La grande silhouette s’avança et il pu mieux la distinguer : le gigantesque prince tyranide se redressa de toute sa hauteur.
Un frisson lui parcourut l’échine à la vue de ce monstre. Soudain, deux énormes déflagrations retentirent et le monstre s’écroula face contre terre, la chair calcinée par deux tirs de canons lasers. Lazarius et ses compagnons se retournèrent et aperçurent un prédator annihilator qui n’était encore qu’une masse vert-sombre floue dans la brume.

Toutes les créatures se réunirent autour de leur chef défunt et chargèrent avec une fureur sanguinaire. Les braves marines battirent en retraite devant cette vaque hideuse. Soudain, alors que ils couraient, le casque du sergent se mit à trembler violemment. Pris au dépourvu, il faillit céder à la panique, mais il réussit à se retourner pour apercevoir la face hideuse d’un Zoanthrope. Il tira une salve de missiles qui blessa la bête mais ne l’arrêta pas pour autant. Il rassembla alors toute sa volonté et tout son courage pour saisir le bolter d’un de ses compagnons défunt, et pressa trois fois la gâchette. L’arme cracha trois projectiles qui fendirent le crâne du monstre, éclaboussant l’herbe de sa vaste cervelle. Un de ses compagnons le contacta par radio :
- Sergent ! Vous devez vite battre en retraite vous et vos hommes !
- Battre en retraite ? mais pourquoi devrions…
- Faites ce que je vous dis et vite ! Les whirlwind se prépare à lancer leurs missiles !

Avec un grognement de frustrations, le sergent lança à ses camarades :
- Venez vous autres ! Nous devons laisser le champ libre pour les whirlwinds
Ils partirent donc en courant lorsque soudain, un mur de tyranides se dressa devant eux. Une fois de plus les lance-missile tornado tirèrent une nouvelle salve. Les humains fondirent sur leurs adversaires , en déchiquetant un au passage, et, au moment même où ils ébranlaient le mur, des explosions se firent entendre de toutes part derrière eux ; les whirlwind venait d’entrer en action. Une escouade de dévastators protégeait leurs arrières pendant qu’ils se repliaient. Une vingtaine de tyranides étaient encore à leurs trousses, lorsqu’un dreadnought les stoppa net et les tailla en pièce.

Tandis que les médecins extrayaient le sergent de son armure endommagée, la compagnie de la mort et une escouade de vétérans d’assaut achevaient de massacrer les derniers monstres. Les guerriers génétiquement modifiés avaient éliminé le dernière colonie ruche de Kechra. Ils n’avaient subis que très peu de pertes humaines et matérielles, bien que ils étaient en infériorité numérique. Une fois de plus, la coordination des hommes l’avait emporté sur le nombre et la force. Des ronflements se firent entendre, indiquant l’arrivée des thunderhawks les enlevant de cet enfer biologique.

Chapitre 3

DECOUVERTE




Cela faisait maintenant une semaine que le commando d’élite avait attaqué le campement ork. La mission confiée à l’expédition eldar se résumait à une reconnaissance d’anciennes planètes de l’empire eldar aujourd’hui décimé. Tout du moins, cela semblait être la seule raison de leur présence en ces lieux jusqu’à hier.
Alors que les eldars fuyaient les armées orks, ralliés sous la bannière d’un nouveau chef, le jeune prophète et ses compagnon s’étaient enfoncés dans une profonde jungle luxuriante et humide où la cime des arbres se dressait bien loin au dessus du sol. Yasdunen découvrir les spécimens de la flore les plus incroyables qu’il n’ait jamais rencontrés. On aurait dit que cette jungle avait été créée pour donner la mort. Entre les plantes lâchant leur acide depuis la canopée et les lianes rampantes qui étouffaient les pauvres guerriers, résistants à la plus fine des lames, beaucoup de ces hommes ne trouvèrent en ce lieu que mort et supplice. L’air était quasiment irrespirable en raison de la densité de cette forêt. La présence de cette dernière avait permis de stopper l’avance des orks. La marée verte ne tenta même pas de s’approcher de la lisière connaissant le sort réservé aux téméraires contrairement aux eldars.
Le plus sûr pour la petite armée d’eldars aurait été de rebrousser chemin puis de longer la forêt en espérant ne pas être repéré, mais quelque chose poussait le prophète à poursuivre sa course dans cet enfer végétal. En effet, il sentait qu’une grande énergie était présente et soupçonnait qu’elle avait pu intervenir dans la transformation phénoménale de la flore.
Cette sensation agissait au plus profond de son être. D’ailleurs il n’était point le seul à le ressentir : quelques uns des archontes de sa suite, les plus expérimentés, en avaient été troublés et lui en avaient fait part. Finalement, à l’issue d’un Conseil, ils avaient décidé de rechercher la source de ce mystère.
Après avoir marché pendant plus de deux jours, sans même prendre le temps de dormir, ils arrivèrent au pied d’une gigantesque structure : un titanesque anneau d’or semblait s’élever tel un astre jusqu’au firmament. En son centre, une sphère argentée et transparente pivotait sur elle-même à une vitesse fulgurante. Tous les eldars furent étonné et il y eu long à dire sur l’ancestral monument qui se dressait devant eux.

- Tout bonnement incroyable !
- Mais qu’est-ce ?
- On dirait une antique structure eldar !
- C’est merveilleux !
- Mais que viens faire une telle chose en ce lieu perdu ?

L’émerveillement passé, les restes de la force expéditionnaire, s’avancèrent vers ce qui semblait être le reste du bâtiment. Yasdunen et son escorte de sages archontes se rassemblèrent jusqu’à un panneau qui ressemblait étrangement à une antique poste de contrôle. Ils n’en avaient pas vus de tel depuis la Chute. La structure était bien d’origine eldar. Ils se positionnèrent sur un cercle de métal enfoncé dans le sol et le Prophète plaça sa main à l’emplacement prévu à cet effet. Le cercle s’anima et se mit à luire d’une lumière vert émeraude, s’élevant dans les airs, accroissant ainsi l’angoisse du groupe déjà à son comble.
L’ascension fut longue mais la nacelle finit par s’immobiliser en face de la sphère parsemée de violents arcs électriques. Les membres du groupe attendirent patiemment, écoutant le doux bourdonnement et les vibrations émises par l’objet en mouvement. Au bout de quelques minutes, rien ne se produisant, ils inspectèrent la plate-forme polie à l’extrême sur laquelle ils se trouvaient à la recherche d’un quelconque mécanisme mais la surface restait parfaitement plate. Ils fixèrent attentivement la sphère tournoyante, espérant déceler quelques runes ou indices, les sortant de cette situation quelque peu embarrassante.

- Essayons peut-être de prononcer des incantations ou de lancer des runes ?
- Bien, au point où nous en sommes, essayons…

Rien…Ils commencèrent à renoncer lorsque soudain, ils ressentirent de faibles pulsations psychiques. Yasdunen tenta de nouer un contact mental avec l’engin. Il se rendit alors compte que la puissance de cet appareil dépassait de loin la sienne. Il eut besoin de l’aide combinée de tous ses archontes pour que son esprit réussisse à pénétrer la sphère. Sentant son esprit briser la défense de l’objet, il ressentit comme un déclic, brisant immédiatement tout contact.
Petit à petit, le globe décèlera et les runes rouge feu se dessinèrent à la surface. Bientôt ces runes furent lisibles et les sages érudits commencèrent à analyser la surface. Il apparut très vite que les informations recelées par l’objet allaient être difficiles à dévoiler ; en effet, le texte était codé à l’extrême, les fines runes élancées s’entremêlaient et s’échangeaient.
Toute personne ne connaissant pas le langage eldar dans ses moindres détails n’aurait pu déchiffrer le texte. Les savants travaillèrent jusqu’à ce que l’astre lumineux du système disparu derrière l’horizon.
Ils retranscrirent ce qu’ils avaient déchiffré dans une cellule rétro-holographique à canalisateur photonique et la donnèrent au prophète qui s’isola dans sa chambre. Durant des heures, personne ne le vit réapparaître jusqu’à ce que le soleil ne se lève de nouveau. Ses compagnons le virent sortir de sa tente, blême, le regard perdu dans le lointain.



Chapitre 4

CHANGEMENT D’OBJECTIF


Lazarius se dirigea vers l’immense cockpit du thunderhawk. Il passa devant la salle de propulsion temporelle. Les gigantesques turbines indiquaient la progression du vaisseau à une vitesse vertigineuse. A côté, les machines de production nucléaire signalaient que les vaisseaux étaient en manque d’énergie. Le sergent se situait dans le thunderhawk de transport de troupes. Les deux autres étaient réservés au transport de véhicule et de l’équipement. La plupart de l’équipage devait profiter des quinze minutes de quartier libre quotidien généreusement offert. Personnellement, il trouvait cela beaucoup trop strict même si l’Empereur en avait décidé ainsi. Il fallait lui obéir ! Malgré les nombreuses accusations de l’inquisition les traitant d’hérétiques, les Ebon Knights étaient toujours aussi fidèle à l’Empereurr.
Il plaça sa main sur l’appareil à reconnaissance digitale. Le sas s’ouvrit, laissant apparaître une multitude de petites lumières chacune destinée à une commande. Un des deux pilotes m’incita à m’approcher. Une immense vitre s’étendait devant moi permettant de voir l’extérieur. L’espace warp ressemblait à gigantesque typhon. Il rôdait dans le warp des créatures mystérieuses et terrifiantes, aspirant les âmes et détruisant tout sur leur passage. Ces créatures étaient crées à partir des peurs et des angoisses. Heureusement il y avait des boucliers psychiques pour préserver les mortels de ces monstres. Voyager dans le warp était très dangereux mais compte tenu du manque de ressources dont ils disposaient, ils n’avaient d’autres choix que de passer par là.
Dans cette dimension, le temps et la distance étaient tangibles : un voyagesprenant normalement plusieurs siècles peut-être effectué en quelque semaines.

- Salut !
- Bonsoir
- Alors tout se passe bien il n’y a pas de problèmes ?
- Hé bien… Nous manquons cruellement de carburant. Nous serons bientôt forcé de sortir du Warp, et nous n’aurons plus qu’à prier l’Empereur que sa lumière nous guide vers une planète pacifique.
-Oui, espérons l…

Soudain, des centaines de masses sombres allèrent se fixer sur les réacteurs du thunderhawk situé devant eux.

- Arggggggg
- Merde

Les réacteurs explosèrent, déséquilibrant le vaisseau. Aussitôt, les créatures se jetèrent sur le cockpit, et, déchiquetant les pauvres pilotes sous leurs yeux, happant leurs âmes à jamais.

- Que font les boucliers spectraux! hurla Lazarius.
- Nous avons dû transférer leur énergie dans les moteurs pour pouvoir finir ce voyage!
- Mais qu'attendez vous pour transférer de nouveau l'énergie dans les boucliers?

- C'est impossible ! Si nous interrompions le processus maintenant nous devrions sortir du Warp et nous nous retrouverions en plein dans le système d'Ocularis Terribus. Vous savez tout comme moi que ce système est une base quasi imprenable remplie d'orcs. La seule solution est de prier pour que l'empereur nous guide jusqu'à la prochaine planète alliée, ce qui demanderait de tenir encore une dizaine de minutes.
Le sergent priait l'Empereur en se rappelant de vieux dicton qu’il connaissais depuis tant d'années :

"L'Humanité est la force de l'Empereur
Et l'Empereur est la force de l'Humanité.
Si l'un se détourne de l'autre
Nous serons tous perdus et damnés à jamais"

C’était un affreux spectacle qui se déroulait devant eux. Le thunderhawk faillit les emporter avec lui dans sa chute infinie, mais les pilotes du vaisseau l’évitèrent de justesse. Il y eut juste un canon laser sur le toit qui fut arraché. Le dernier vaisseau restant et le leur sortirent en vitesse de cet enfer en stoppant le passage temporel pour échapper aux funestes créatures.

Ils commencèrent à reprendre leurs esprits. Ils avaient eu beaucoup de chance que les monstrueuses créatures ne s’attaquent pas à leur vaisseau. Lorsqu’ils regardèrent la carte de l’espace correspondant à la région qui les entourait, ils s’aperçurent qu’ils étaient assez proche du système de Baal ; la planète mère de leurs frères les Bloods Angels. En entendant leur nom, le sergent se rappela de toutes les légendes qui tournaient autour de leur défunt seigneur le noble Sanguinius.

- Nous voulons avoir votre confirmation pour aller demander de l’aide à nos frères les Bloods Angels pour nous ravitailler, dit l’un des pilotes.
- Nous ne pouvons aller jusqu’à Zanarian, notre planète mère ? demanda Lazarius d’une voix sourde et ferme.
- Non, de plus, après la perte du thunderhawk, nous n’avons que très peu d’équipements, répondit l’autre pilote qui avait passé les commandes à son coéquipier.
- Alors soit, dit-il confiant, nous irons nous ravitailler sur Baal.

Puis il se retira et retourna au stand de tir terminant son entraînement, tandis que les thunderhawks faisaient route sur la planète où bien des complications nous y attendaient.

Chapitre 5

EXTRACTION


Déjà trois jours que les eldars s’étaient extrait de la jungle. Yasdunen lança un regard oblique sur le champ dévasté qui s’étendait devant lui, scrutant chaque recoin, attentif au moindre mouvement annonçant un nouvel assaut ennemi. A peine sortis de cette forêt infernale que les orks leur étaient tombés dessus. Ils avaient envoyé un S.O.S mais n’avaient reçu aucune réponse. Les précédentes vagues de peaux vertes avaient considérablement affaibli les braves guerriers, mais ceux-ci tenaient toujours bond, attendant un hypothétique signe annonçant l’arrivée de renforts alliés.
Un éclaireur arriva :

- Maître ! De nombreux orks sont encore arrivés ! On ne les compte plus ! Heureusement, ils sont très archaïques dans cette contrée et ils ne possèdent pas d’armes de guerres, et encore moins de stratégie !

Le regard du prophète s’assombri encore un peu plus ; chaque annonce de ce genre était comme une dague enfoncé dans le cœur. Mais déjà il concevait un nouveau plan de bataille, cherchant un endroit ou canaliser les troupes adverses pour les écraser en une seule fois. Malheureusement, la pleine était parfaitement désertique et il n’y avait aucun massif qui puisse être assez gros pour être exploité. Il sentait que la fin était proche ; mais il ne pouvait abandonner.
Les mouvements dans les rangs ennemis, qui étaient de plus en plus compact, s’intensifièrent.
Le moment était venu de déployer les troupes. Le sublime falcon s’éleva dans les airs, ses armes chatoyant sous les rayons de l’astre jaune. Les derniers membres de l’escouade d’araignées spectrales réglèrent la portée de leur téléporteurs, tandis que les membres de l’escouade d’élite qui avait menée l’attaque furtive sur la base ork précédemment prenaient position dans un cratère plus profond que les autres, callant leurs armes entre leur cou et leur épaule, réglant leur réticule de visée à dyophase fotoposymique de polarité inversée. Yesdunen plaça la pierre-esprit d’un vieil exarque sur le seigneur fantôme. Celui-ci s’anima et se leva difficilement, ses articulations grinçant sous l’effet du sable qui s’était infiltré dans les moindres recoins. Les gardiens s’alignèrent de manière à former un mur devant l’unité du Grand Prophète, tandis que les quelques Scorpions survivants se hissèrent furtivement loin devant le restant des troupes. Tout le monde attendit, la tension atteignant un seuil critique, quand soudain, un rugissement, suivi d’une centaine, retentit aux oreilles des eldars.
Au loin, la plaine crevassée, alors désertique, se remplit de vert. A peine l’assaut lancé, les snippers et les armes lourdes du falcon ainsi que du Seigneur fantôme crachèrent des projectiles meurtriers. Toutefois, ils ne pouvaient encore savoir si les projectiles faisaient mouche, les orks demeurant indiscernables dans la poussière soulevée par la charge.
Soudain, le sable se dissipa et le prophète pu constater que l’ennemi était à portée de tir. Des dizaines de shurikens mono-moléculaires sifflèrent, volant en direction des orks, leur arrachant des cris de douleur, en terrassant de nombreux. Sous la grêle de tirs apparurent soudain les scorpions, maniant l’épée avec dextérité, leurs mandibules envoyant de puissantes décharges électriques, et tronçonnant les orks encore étourdis. Ils furent vite rejoints par les araignées spectrales dont les filets mono-filaments emprisonnèrent les peaux vertes qui se débattaient, aggravant encore l’étreinte des liens meurtriers. Une poignée d’orks fut partiellement envoyée dans le Warp. Le prophète concentra alors ses énergies psychiques et réduit en compote la cervelle d’un groupe d’orks se glissant sur leur flanc.
Bien que les orks tombaient par dizaine, chaque trou dans le rang était comblé et les forces eldars diminuaient sans cesse. Les archontes même durent se lancer à l’assaut, leurs armes entamant les corps des peaux vertes. Yasdunen lui-même brandit sa bannière et se jeta sur l’ennemi le plus proche.
Le combat dura encore des heures. Malgré l’infériorité des eldars, quelques uns survivaient encore quand l’intensité des combats s’estompait. Les orks désorientés s’enfuirent en tous sens tandis qu’une poignée de guerriers les poursuivait ou les criblait de balles.
Mais déjà on pouvait apercevoir au loin la masse verte se recomposer petit à petit, et cette fois-ci rien ne pourrait plus l’arrêter.
Pourtant, il entendit comme un faible bourdonnement provenir d’au dessus de lui. Apparemment, il n’avait pas été le seul à le percevoir et beaucoup de ses compagnons levaient eux aussi la tête à la recherche de la source de ce bruit. Les eldars se rendirent vite compte que ce bruit provenait d’un vaisseau. Et par n’importe quel vaisseau, il s’agissait d’un croiseur eldar, un transport de troupes moyennement armé. Son arrivée fut saluée par des hurlements de joie provenant des nobles guerriers tandis que des rugissements de déception se laissaient entendre du côté des orks.
Yasdunen et ses compagnons se hissa rapidement sur la passerelle qui s’était abaissée devant eux alors que leurs ennemis tentaient vainement d’endommager le vaisseau à l’aide de leurs projectiles.
Il adressa une brève prière à Khaine qui semblait avoir enfin entendu ses supplications.


Le voyage à bord du croiseur «Selathai not solui », que l’on pourrait traduite littéralement par « l’astre qui éclipse les étoiles et éclaire les esprits », dura une semaine. Le commandant du vaisseau avait reçu le SOS par hasard tandis qu’il se rendait dans le système de « Alth’Emon ». Il avait alors bifurqué dans leur direction en se pressant le plus rapidement possible à leur secours.
L’appareil appartenait au Vaisseau Monde de l’Iyanden mais l’équipage accepta volontiers de reconduire les rescapés de l’expédition vers le petit vaisseau Monde auxquels ils appartenaient.
Enfin lorsqu’ils entamèrent la phase d’approche, Yasdunen se rendit auprès du commandant de bord :
- Noble Commandant, je tenais avant que nous ne nous séparions définitivement, à vous remercier au nom de tout mon équipage et de moi-même. Vous nous avez traités et accueillis comme si nous étions vos frères et nous vous en sommes tous très reconnaissants.

Etaclis, car tel était son nom, inclina la tête, et le prophète poursuivit :

- Cependant, une chose, aussi simple soit-elle, me tracasse : Pourquoi avez-vous fais cela?
- Quel âge avez-vous ?
- 301 ans.
- Hmm… Vous êtes encore bien jeune même si votre esprit est déjà bien élevé. Hé bien, sachez que j’ai vécu autant de guerre que vous d’années. J’admire notre peuple et ce qu’il a accompli. Aussi j’admire la façon dont il a accepté la Chute et a su en tirer des leçons. Mais je persiste à penser tout de même que nous sommes en train de faire de nouveau une grosse erreur en nous divisant. Cela m’a beaucoup touché quand vous avez dis tout à l’heure que j’avais été bien bon avec vous bien que nous ne soyons pas frères. Mais nous sommes frères ! Retenez bien que les vaisseaux mondes sont comme des planètes, deux eldars de deux planètes différents sont frères ; il en va de même pour les Vaisseaux Monde
- Vos paroles sont remplies de sagesse et méritent méditation. Adieu
- Je pense que nous nous reverrons, un jour…
- Oui, c’est possible…



- Nous attendons votre rapport, Yasdunen
Tous les membres du Conseil étaient devant lui. C’était le Conseiller suprême qui l’interrogeait.
- Bien… je vais vous en faire un bref résumé, puis je vous remettrai la capsule où j’ai recueilli l’ensemble de mes découvertes.
- Mais quelles découvertes ? Expliquez-vous !
- J’y viens. Nous avons repéré un forte influence psychique dans le système d’Ichar IV, nous avons donc lancé plusieurs expéditions. Malheureusement, nous avons été dans l’obligation de faire face à la marée d’orc qui infestait cette planète puis prendre la fuite. Nous avons alors fait un découverte exceptionnelle !
- Continuez…
Leur attention fut soudainement accrue.
- Nous avons découvert une ancienne structure eldar datant de peu avant la Chute.
Les membres du Conseil s’agitèrent
- C’est incroyable… Il en reste tellement peu !
- Oui mais ce n’est pas le plus fantastique… Nous avons déchiffré les données de la structure qui usait d’un système de protection et de verrouillage psychique très élaboré
- Cette structure avait été construite par des eldars qui furent chassés de leur système par la guerre et trouvèrent refuge sur une planète plus hospitalière. Mais ils comprirent vite leur malheur lorsqu’ils se rendirent compte que leurs sous-sols étaient infestés de… Necrontyrs.
- Des Necrontyrs ?
- Oui… La guerre fit rage pendant plusieurs millénaires. Les eldars accumulèrent des quantités d’informations concernant leurs ennemis et tirèrent de nombreuses leçons de leurs combats. Mais vint un jour où les ressources leur manquèrent et eurent le dessous, allant de défaites en défaites. Juste avant de sombrer dans la nuit, les quelques survivants érigèrent la structure que nous avons trouvé puis cachèrent toutes les données qu’ils avaient pu rassembler.
- Ces données pourraient être vitales pour notre civilisation !
- Oui, c’est ce que j’ai pensé aussi.
- Et vous avez trouvé où elles avaient été cachées ?
- Eh bien… non. Elles sont cachées, et pour les récupérer, il faut rassembler deux clefs. La première est située en plein territoire Spaces Marines.
- Vous dirigerez une force d’intervention… Mais attention, la colère des Spaces Marines, bien qu’incomparable à la notre, n’est non négligeable.

Chapitre 6

PETITES COMPLICATIONS


Arrivés sur le monde de Baal, les sergent Lazarius et le reste de ses compagnons débarquèrent et furent accueillis par les généraux de la base. Ils acceptèrent de les aider mais cela avait un prix : un appui militaire. Un des généraux assez jeune pour sa race et son rang (à peu près 300 ans) prit la parole :

- Nous avons découvert une planète avec d’importantes ressources minières. Malheureusement, quelques mois après le début de l’exploitation, des eldars s’en emparèrent, car elle n’était pas suffisamment protégée. Nous ne disposons, comme vous le savez, que de très peu de forces ; la majorité aidant des Red Talons à combattre de minables orks dirigés par un ork nommé Tadbotruk.
A ce moment, plusieurs généraux firent une moue dédaigneuse, ou tout du moins, c’est ce que je crus discerner sur leur visage déformé par un étrange rictus. Il reprit :
- Les eldars ont deviné que nous essayerions de reprendre la planète, bien qu’ils sachent que nous ne disposons que de très peu de forces, mais ils ne pensent sûrement pas que, si vous vous joignez à nous, nous débarquerons avec autant de forces. Entre malheureux menacés par l’inquisition de nous faire ouvertement traiter d’hérétiques, il nous faut s’entre aider !

Lazarius ne mit pas longtemps à répondre par un jolie phrase bien tournée : nous porterons secours à nos frères et mettrons un bon coup de pied au cul à ces eldars.
Il avait une haine froide pour ces xénos, comme tous ceux de la légion de Ebon Knights. Ils ont de par leur passé montré à quel point ils étaient cruels et mesquins. Mais tout le monde savait qu’ils possédaient une technologie très avancée mais que leur point faible était leurs armures.
Un des généraux reprit :
- Nous avons établis un plan, le voici : les falcons eldars sont positionnés en orbite. Ils doivent redescendre se ravitailler toutes les 22 heures sur la planète. Nos stratèges estiment, d’après nos renseignements, qu’il y aura une faiblesse dans leur système de protection. Dans 48 heures environ, leur couverture de surveillance sera minimale. Nous en profiterons pour faire diversion et débarquer secrètement les troupes au sol et leur équipement offensif. Les quelques thunderhawks que nous possédons repartirons ensuite avant l’arrivée des renforts falcons. La diversion consistera à envoyer des modules vides à un endroit très loin de celui où nous débarquerons. Les falcons qui ne seront pas descendus se ravitailler croiront que nous profitons qu’ils ne soient pas nombreux pour les attaquer. Une fois débarqués, nous aurons tous une carte holographique de la planète sur la visière. Deux officiers de maintenance se chargeront de propulser les modules de diversion aux endroits donnés tandis que deux autres officiers largueront les dreadnoughts et les escouades d’assaut depuis l’espace, leur moteur dorsaux leur permettant d’atterrir en douceur.
Le Maître Archiviste Méphiston se joindra à vous. Vous avez exactement 46 heures et 25 minutes pour vous préparer à l’assaut de la planète.

Le maître Archiviste Méphiston était très estimé et tous les Bloods Angels. En effet, ce fut un des seuls hommes à parvenir à contenir sa rage noire. Comme tout le monde le sait, les Bloods Angels sont atteints d'une tare génétique qui les rend fous furieux lors des combats. Ils entrent dans une sorte de frénésie sanguinaire totalement incontrôlable à part par les plus forts et les plus résistants des combattants. Mais même Méphiston craque parfois.


Enfin, l'heure du débarquement arriva. Tout le monde s'activait et on pouvait entendre de partout les petits ronflements typiques des systèmes hydrauliques permettant aux armures de se mouvoir.
Ca y est, ils étaient partis et quelques secondes plus tard, c'était l’impact.
Lazarius sortit de sa capsule et leva les yeux vers le ciel ; horrifié, il eut tout juste le temps de faire un bond en avant pour éviter l'énorme masse rouge qui me fonçait dessus. L'impact fit trembler la terre. Il se retrouva le nez dans le sable de cette lande désertique. L'énorme dreadnought Furioso l'avait manqué de peu. Le frère Nortez qui avait atterrit non loin de lui et qui avait vu la scène l'aida à se relever.

- Vous avez eus de la chance, vous avez échappé à la mort d'un cheveu.
- Merci, dit-il en se relevant.

A ce moment, le dreadnought, qui ne s'était aperçu de rien se mit en marche.

Lorsque ils se furent tous rassemblés, ils se dirigèrent vers la source d'extraction de minerais qui était par conséquent la base la plus fortifiée du coin.
Les whirlwinds ne pouvaient entrer en action sans risquer de détruire la zone d'extraction. Il fallait donc attirer les troupes adverses en terrain dégagé. Les escouades équipées de réacteurs dorsaux s'envolèrent et foncèrent de l'autre côté de la colline là où se trouvait la base pour simuler une attaque. Cinq minutes plus tard on entendit les bourdonnements des réacteurs : ce fut le signal de départ. Toutes les troupes dépassèrent la crête, rejointes par les escouades d'assauts ayant réussi leur mission.
Les troupes eldars s'étaient précipitées hors de la base mais lorsqu'elles aperçurent les troupes Spaces Marines et qu'elles voulurent rentrer, les whirlinds pilonnaient la distance les séparant de la base, les contraignant à se battre au corps à corps.
Les eldars se ressaisirent vite et gravirent la colline en poussant leurs cris de guerre.
Les prédators, les dévastators et les whirlinds lâchèrent leurs salves en même temps, décimant l'armée adverse. Mais maintenant, les eldars étaient trop près pour user des armes lourdes et un terrible corps à corps s'engagea.



+++++ De Constantinius Zoharion
Au Capitaine Lazarius +++++

Le combat a été rude, et l’issue incertaine. Mais la puissance des Spaces Marines, loué soit l’Empereur, reste inégalée dans l’univers. Les eldars se sont vites repliés. Nous avons subi des pertes considérables mais les xénos ont payé cher le prix de leur insolence.
Nous avons exploré tous les avants postes. Ils n’ont pas eu le temps de faire disparaître toutes les traces. Il semblerait qu’ils cherchaient quelque chose… une clef. Je vous envoie tout de suite un rapport plus détaillé, mais il paraîtrait que les xénos cherchent à récupérer un technologie Nécron.
Même si l’inquisition nous suspecte d’hérésie, il est de notre devoir d’éliminer cet artefact.

+++++ Fin de message +++++

Lazarius resta préoccupé pendant de nombreux jours par ces inquiétantes découvertes. Il avait immédiatement transmis le message au maître de la légion. Il médita de longues heures et décida qu’ils chercheraient la seconde et dernière clef. Non seulement il ne pouvait permettre à ces maudits xénos de mettre la main sur cette technologie dont l’existence est totalement contraire aux principes de l’Imperium ; mais il devait la détruire ainsi que les eldars par la même occasion. Un sourire sadique barra son visage à cette idée. De plus, c’était un moyen sûr et direct dans les deux cas de retrouver la confiance de l’inquisition qui prenait leur belle et héroïque légion pour une conquête du chaos cherchant à éclater les chapitres Spaces Marines ! A cette pensée, il crispa les poings à s’en briser les phalanges. Mêmes les noms de leurs plus grands guerriers ayant combattus sur Terra avaient été effacés du Monolithe des Héros ! De toute façon, Les Spaces Marines avaient fixé des mouchards sur les vaisseaux xénos avant leur départ et ils les suivaient à la trace. Dès qu’ils trouveraient la clef suivante, ses guerriers leur tomberaient dessus et les annihileraient…



Chapitre 7

LA SECONDE CLEF


La glace était belle, miroitant les beaux reflets d’une tranquillité invisible. Sa surface était plus polie que la plus belle des pierres esprit, reflétant l’azur du ciel paisible et limpide, tel que l’était l’esprit du prophète Yasdunen. Assis en tailleur sur ce monde de froid, tous ses muscles étaient relâches, son esprit était vide de toute pensée. Une seule chose le guidait, une seule lumière dans ce néant plus vide que l’espace, celle des étoiles, de son destin, et de sa tache qu’il devait a présent accomplir : tuer. Bien que lui répugna cette tache, il savait qu’il était de son devoir de l’accomplir. Les enjeux étaient bien plus grands que la vie d’un millier d’eldar. Dieu sait quelle horreur pourrait se révéler dans cette chose qu’ils allaient découvrir. Ils ne pouvaient la laisser tomber aux mains des pathétiques humains. Ils avaient beau prôner leur pureté au nom de leur soit disant Empereur, ils n’en étaient pas moins malléables par les puissances de la Ruine…
La première clef était entre leurs mains, la seconde était cachée quelque part ici, sur ce monde d’ivoire. C’était presque s’il ne la sentait point vibrer à travers ses membres, onde de pureté fusionnant avec son corps et sa psyché. Tout s’emmêlait, en des bouffées psychédéliques mystérieusement attirante, pénétrante, presque angoissante…
Il fut subitement tiré de sa torpeur par la main élancée de l’exarque banshee Aslynudiel :
- Ca y est, nous l’avons repérée




La bataille faisait rage, Yasdunen voyait le sang de ses ennemis couler sur sa robe étincelante, brouillant ses magnifiques dorures, souillant de leur couleur enivrante le sol de miroir. Sa concentration était de plus en plus faible, et sa capacité a canaliser les forces du warp diminuait en conséquence. Un marine abattit brutalement son épée sur le bras du prophète, mais celui-ci avait anticipé son attaque, l’esquiva aisément, et enfonça la pointe de son pistolet shuriken dans la gorge de l’humain avant de presser la gâchette.
Comment n’avait-il pas pu prévoir cette attaque ? Perdrait-il ses capacités ?
Les Spaces Marines leur étaient tombé dessus alors qu’ils avaient découvert l’emplacement de la clef. Pris au dépourvu, ils n’avaient pas eu le temps de positionner leurs armes lourdes ; le combat au corps a corps s’était immédiatement engage, voyant des le début des hostilités la mort subite de l’exarque banshee Aslynudiel, terrassée par le capitaine des forces adverses…
L’entrée du bâtiment était a quelques pas, l’issue du combat était incertaine, Yasdunen tenta sa chance…




Lazarius retira prestement son épée du corps de la banshee que les xenos appelaient exarque. Il se retourna et évita de justesse l’épée bleutée d’une banshee poussant un terrible cri de vengeance. Il saisit le casque de son adversaire et lui brisa la nuque d’une puissance colossale pour sa carrure. Ces xenos étaient valeureux, mais il était impossible de surpasser voir d’égaler l’élite de l’Empereur.
La surprise avait été totale. Les eldars les avaient emmenés directement à la cachette renfermant la clef. Ils n’avaient eut plus qu’à les cueillir… Malheureusement, le capitaine avait sous estimé la capacité guerrière de leurs adversaires… L’issue du combat étaient incertaine mais la victoire vitale…
Lazarius se précipita vers l’entrée souterraine d’où émanait une aura mystérieuse presque lugubre…




Lazarius se trouva pris dans un dédale de couloirs évoquant fortement l’intérieur d’une tombe nécrosée et envahies par l’abjection. De petites gemmes émeraude luisaient de toutes part, incrustées dans de gigantesques motifs, ou dans une écriture mystérieuse et incompréhensible…
Il arriva enfin devant une sorte d’autel brillant, baignant la gigantesque salle d’une lueur diffuse magique. Le capitaine approcha sa main, mais lorsque celle-ci fut trop près de l’artefact, elle s’embrasa, arrachant un cri de douleur au Space Marine qui la retira brusquement. De toute évidence, l’objet était protégé par de fortes énergies… Un bruit de pas précipité se fit entendre en provenance du couloir ; Lazarius, suivant son instinct, plongea derrière une statue titanesque d’un soldat de fer.
Yasdunen apparut et s’approcha prudemment. Son regard se plongea dans les entrailles nébuleuses de l’artefact. Le temps sembla se cristalliser, mais la seconde d’après, une gerbe lumineuse éclata à la surface luisante, et le prophète approcha sa main sa aucune difficulté.
Ce fut ce moment que choisit le capitaine pour bondir hors de sa cachette et saisir le poignet du xenos. Celui-ci se dégagea d’un revers de main et dégaina son arme. Son adversaire envoya valser celle-ci brutalement et de l’autre main attrapa la gorge du prophète. Yasdunen se débattit de toutes ses forces, mais sa propre force n’était pas grand-chose comparée à celle du Space Marine. Dans un dernier effort, il ferma les yeux et se concentra. L’air fut soudainement lourd, et l’espace confus. L’humain, désorienté, relacha son emprise et tomba à genoux, tenant sa tête entre ses mains. L’eldar saisit l’artefact qui était resté durant le combat sur l’autel, et prit la fuite.

Chapitre 8
RETROUVAILLES FUNEBRES



++ rapport de torture mentale : cobaye eldar

Nous avons interrogé l’eldar que nous avons capturé lors de l’attaque de la veille. L’eldar s’est montré totalement inaffecté par les tortures physiques que nous lui avons infligées… Nous avons donc usé de moyens psychiques : il est entré dans une telle confusion q’il nous a révélé tout ce qu’il savait sur l’artefact xenos qui nous échappé la dernière fois, ainsi que le lieu où les clefs devaient être rassemblées… Je me suis moi-même étonné de mes résultats sur ce cobaye pourtant psychiquement armé… Mais il semblerait que tout ce qu’il nous ait livré soit bel et bien vrai… Je vous transmet ci-joint plus ample rapport de l’interrogatoire, ainsi que les coordonnées de la planète. Je suggérerais que nous nous rendiâmes au plus vite dans son système et devancer les eldar…

Interrogatoire par l’inquisiteur et maître archiviste Belerofius++


++Extraits des carnets du capitaine Lazarius :
Nous avons immédiatement mis le cap sur les coordonnées révélées par l’archiviste. Le voyage a duré deux semaines et s’est passé sans encombres. Le système lorsque nous ommes arrivés était désert. Nous avons enfin découvert l’endroit qui recélait probablement l’arme nécron, mais nos efforts pour l’ouvrir sans les clefs ont été vains. L’antre xenos se trouvait sous terre, et ressemblait à une sorte de chambre de stase… Ce n’est pas bon signe, mais notre connaissance en cette race est insuffisante pour élaborer des théories. Un besoin plus préssant se fait sentir : nos radars viennent de détecter l’arrivée d’une flotte ennemie, et déjà certains de nos vauisseaux sont probablement en train de combattre… Mais notre flotte est maigre, le combat final et décisif se fera à terre. J’ai un mauvais presentiment, mais je cache mon trouble à mes hommes… Ce n’est pas le moment de montrer le moindre signe de faiblesse…
Une secousse vient de se faire sentir, les bombardiers ennemis sont déjà à nos portes. Il me faut aller combattre, puisse l’Empereur me guider et guider mon épée au travers des rangs ennemis… ++




Le sang coule, les entrailles se répandent sur le sol, les étoiles mono moléculaires et les bolts meurtriers fusent de tous côtés, la mort est à chaque instant, en tout endroit, dans tout esprit. Ballet funèbre, danse mortelle, répandant froid et chaud, libérant les plus bas instant et révélant les plus grands honneurs. A la fois noble cause et vaste appétit carnassier, la guerre est à elle seule une épopée infinie rongeant chaque être doté d’une quelconque conscience en ce vaste univers. Contradiction justifiée, ou justification contradictoire, tout n’est qu’écume d’une essence essentielle au fonctionnement d’un univers peuplé d’un appétit insatiable appelée : vie.
Champs au relief irrégulier, tracé et ponctué de cadavres agonisant ou gisant inertes, privées du seul don et de la plus grande des tortures qu’est l’existence.
Quelques braves guerriers continuent de combattre de-ci de-la.
Les chefs, guidant ce massacre, se regardent et comprennent leur douleur réciproque, mais la compréhension ne peut supplanter la haine.




Yasdunen courut avec le peu de forces qu’il lui restait à travers le couloir menant au cœur du bâtiment, Lazarius à ses trousses. Ni l’un ni l’autre n’etaient vraiment convaincues que leurs actions etaient finalement bonnes, mais l’heure n’est plus à se poser des questions. Le prophète déboula enfin dans la salle et jetta les clefs dans les emplacements incrustés dans la roche ferrique. Lazarius s’arrêta et contempla le déferlement de lumière qui inonda la salle. Le mur en face d’eux commenca à s’entrouvrir, laissant apparaître une forme humanoïde gigantesque.
Ca y est, le mur etait totalement ouvert, le temps etait figé, personne n’osait faire un geste. La créature ouvrit ses yeux spectraux et scruta la pièces, puis ils se tournèrent vers les deux chefs. Un rictus malsain, repli d’une corruption infâme et percutante se dessina sur son visage. Soudain, dans une énorme boule d’énergie pure, le xenos transperça la voûte, laissant apparaître les rayons du soleil, et disparu dans un vrombissement de fin du monde.
Yasdunen tomba à genoux et laissa échapper un faible gémissement.
- Mais qu’avons-nous fait ? Comment n’ais-je pus prevoir cela ! l’univer n’est-il pas suffisamment rempli de vices ?
Puis il se tourna vers son rival avec un rictus meprisant et suffisant

- Un C’Tan de plus vient d’être libéré de ses chaînes millénaires…


Fin du tome 1[/center]

bon... que deux participants apres 1mois et demi de concours...
je vais donc demander a kedester de prolonger (en tant qu'dmin evidemment)le concours juqu'à la fin du mois mais motivez vous, meme si c'est un p^ti texte couci couca ou alors on laissera tomber ce concours

bon je ferme...
les jury que va rappeler kedester ^^ ont une semaine pour voter et transmettre leur verdict

ce concours sera le dernier primé vu le peu de participants... Il redeviendra purement amical